Céramiques et Objets d’art

Plat à décor chinois

Vers 1675

Sommes-nous devant un objet chinois ?

Le décor de ce plat reprend des motifs typiques de la porcelaine chinoise, comme les pins parasols, les prunus - ces arbres à fleurs roses - , ou encore de nobles personnages en conversation… Dans sa forme, il rappelle le plat chinois aussi conservé au Palais des Beaux-Arts.

Mais, la réalisation semble ici plus maladroite… C’est que ce plat est en fait une copie ! Au XVIIe siècle, et particulièrement dans le Nord de l’Europe, on se passionne pour la porcelaine chinoise. Mais celle-ci coûte très cher ! Les céramistes de l’époque ont donc tenté de reproduire les modèles asiatiques, et en particulier la porcelaine Ming (1368-1644), reconnaissable à ses motifs bleus et blancs.

En l’absence de signature, il est délicat de deviner où ce plat fut fabriqué. Dans son dessin, il ressemble aux productions de la manufacture du A grec, De gricksche A, implantée à Delft. Cette hypothèse est d’autant plus tentante que Delft était l’un des sièges de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, qui rapportait régulièrement dans ses navires des porcelaines chinoises !

Cependant, les faïenciers de Delft posaient habituellement une glaçure brillante sur leurs pièces. Elle est ici absente, ce qui indique une autre provenance, peut être allemande…

N° d’inventaire : C. 472

Détail :

Sur la périphérie de l’assiette, appelée le marli, on observe un rocher percé. C’est un symbole traditionnel chinois de résistance et de longévité.

Plat à décor chinois
Plat à décor chinois

Sommes-nous devant un objet chinois ?

Le décor de ce plat reprend des motifs typiques de la porcelaine chinoise, comme les pins parasols, les prunus - ces arbres à fleurs roses - , ou encore de nobles personnages en conversation… Dans sa forme, il rappelle le plat chinois aussi conservé au Palais des Beaux-Arts.

Mais, la réalisation semble ici plus maladroite… C’est que ce plat est en fait une copie ! Au XVIIe siècle, et particulièrement dans le Nord de l’Europe, on se passionne pour la porcelaine chinoise. Mais celle-ci coûte très cher ! Les céramistes de l’époque ont donc tenté de reproduire les modèles asiatiques, et en particulier la porcelaine Ming (1368-1644), reconnaissable à ses motifs bleus et blancs.

En l’absence de signature, il est délicat de deviner où ce plat fut fabriqué. Dans son dessin, il ressemble aux productions de la manufacture du A grec, De gricksche A, implantée à Delft. Cette hypothèse est d’autant plus tentante que Delft était l’un des sièges de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, qui rapportait régulièrement dans ses navires des porcelaines chinoises !

Cependant, les faïenciers de Delft posaient habituellement une glaçure brillante sur leurs pièces. Elle est ici absente, ce qui indique une autre provenance, peut être allemande…

N° d’inventaire : C. 472

Détail :

Sur la périphérie de l’assiette, appelée le marli, on observe un rocher percé. C’est un symbole traditionnel chinois de résistance et de longévité.

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Céramiques et Objets d’art

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections