Dessins et photo-graphies

Croquis pour le "Radeau de la Méduse"

Théodore Géricault
1817

Le tableau conservé au Louvre est le résultat de nombreuses études graphiques et ce croquis préparatoire montre à quel point les compositions peuvent évoluer au cours du processus de création…. Après avoir hésité longtemps, Géricault décide de raconter ici le moment du sauvetage.

Dans une composition au cadrage serré, un personnage se tourne vers ses compagnons de galère pour leur montrer L’argus, le bateau qui va leur sauver la vie. Le regard se concentre sur les corps complètement nus, observés dans des attitudes toutes différentes qui s’enchaînent parfaitement dans leurs mouvements. Certains sont morts et d’autres agonisent, deux hommes prient. Deux personnages se dressent de leurs dernières forces vers le vaisseau salvateur qui apparaît au loin brandissant des drapeaux ; sur le côté, indifférent, un vieil homme désespéré ne parvient pas à lâcher le cadavre de son fils.

Le côté nerveux de la plume utilisée pour dessiner ce croquis, accentue grâce à la profondeur de l’encre noire la composition pyramidale en donnant plus de vibration au dessin. Le côté droit du dessin est ombré, faisant référence au fait que les personnages n’ont pas encore vu le bateau et sont plongés dans le désespoir, alors que ceux de gauche ont compris qu’ils étaient sauvés.

Il se dit que le jeune Eugène Delacroix posa comme modèle pour un des naufragés, l’homme allongé, la face contre le plancher du radeau.

De nombreuses études ont été dessinées. Deux d’entre elles, l’une trop macabre et l’autre aux effets épiques, n’auraient définitivement pas donné le sentiment de détresse et le message de foi en l’homme recherché par l’artiste

N°d’inventaire : Pl.1391

[ Œuvre non exposée ]

Croquis pour le "Radeau de la Méduse"
Croquis pour le "Radeau de la Méduse"

Le tableau conservé au Louvre est le résultat de nombreuses études graphiques et ce croquis préparatoire montre à quel point les compositions peuvent évoluer au cours du processus de création…. Après avoir hésité longtemps, Géricault décide de raconter ici le moment du sauvetage.

Dans une composition au cadrage serré, un personnage se tourne vers ses compagnons de galère pour leur montrer L’argus, le bateau qui va leur sauver la vie. Le regard se concentre sur les corps complètement nus, observés dans des attitudes toutes différentes qui s’enchaînent parfaitement dans leurs mouvements. Certains sont morts et d’autres agonisent, deux hommes prient. Deux personnages se dressent de leurs dernières forces vers le vaisseau salvateur qui apparaît au loin brandissant des drapeaux ; sur le côté, indifférent, un vieil homme désespéré ne parvient pas à lâcher le cadavre de son fils.

Le côté nerveux de la plume utilisée pour dessiner ce croquis, accentue grâce à la profondeur de l’encre noire la composition pyramidale en donnant plus de vibration au dessin. Le côté droit du dessin est ombré, faisant référence au fait que les personnages n’ont pas encore vu le bateau et sont plongés dans le désespoir, alors que ceux de gauche ont compris qu’ils étaient sauvés.

Il se dit que le jeune Eugène Delacroix posa comme modèle pour un des naufragés, l’homme allongé, la face contre le plancher du radeau.

De nombreuses études ont été dessinées. Deux d’entre elles, l’une trop macabre et l’autre aux effets épiques, n’auraient définitivement pas donné le sentiment de détresse et le message de foi en l’homme recherché par l’artiste

N°d’inventaire : Pl.1391

[ Œuvre non exposée ]

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