Dessins et photo-graphies

Le Christ montant au calvaire

Antoon van Dyck
Avant 1617

À cette date, la ville se reconstruit. Grâce à la trêve des douze ans elle connaît un essor économique qui profite aux peintres. Anvers est gouvernée par les archiducs Albert et Isabelle, installés à Bruxelles. Le couple nomme Rubens peintre de la cour mais l’autorise à rester dans son atelier anversois.

L’atelier est célèbre et productif. Rubens fait travailler de nombreux élèves et collaborateurs, dont Van Dyck. Le maître réalise les dessins préparatoires à la craie puis corrige. Pour la vente des tableaux, il pratique plusieurs prix. Les œuvres de sa main sont les plus chères puis, par ordre décroissant, celles de ses collaborateurs corrigées, celles non corrigées et finalement les copies.

Le dessin du musée de Lille est exécuté en largeur alors que la peinture sera réalisée en hauteur. L’agencement des figures autour d’une diagonale ascendante est spécifique à Rubens. Nous savons que Van Dyck a réalisé de nombreux dessins préparatoires pour la peinture. S’il a imité le style de Rubens, il semble que ce dernier l’appréciait suffisamment pour lui laisser la commande.

Si cette organisation est celle d’un habile homme d’affaires, Rubens a su apprécier le talent de ses collaborateurs et les faire participer à sa notoriété. D’ailleurs, un an plus tard, Van Dyck sera admis à la guilde de Saint-Luc.

N° d’inventaire : Pl. 960

[ Œuvre non exposée ]

Le Christ montant au calvaire
Le Christ montant au calvaire

À cette date, la ville se reconstruit. Grâce à la trêve des douze ans elle connaît un essor économique qui profite aux peintres. Anvers est gouvernée par les archiducs Albert et Isabelle, installés à Bruxelles. Le couple nomme Rubens peintre de la cour mais l’autorise à rester dans son atelier anversois.

L’atelier est célèbre et productif. Rubens fait travailler de nombreux élèves et collaborateurs, dont Van Dyck. Le maître réalise les dessins préparatoires à la craie puis corrige. Pour la vente des tableaux, il pratique plusieurs prix. Les œuvres de sa main sont les plus chères puis, par ordre décroissant, celles de ses collaborateurs corrigées, celles non corrigées et finalement les copies.

Le dessin du musée de Lille est exécuté en largeur alors que la peinture sera réalisée en hauteur. L’agencement des figures autour d’une diagonale ascendante est spécifique à Rubens. Nous savons que Van Dyck a réalisé de nombreux dessins préparatoires pour la peinture. S’il a imité le style de Rubens, il semble que ce dernier l’appréciait suffisamment pour lui laisser la commande.

Si cette organisation est celle d’un habile homme d’affaires, Rubens a su apprécier le talent de ses collaborateurs et les faire participer à sa notoriété. D’ailleurs, un an plus tard, Van Dyck sera admis à la guilde de Saint-Luc.

N° d’inventaire : Pl. 960

[ Œuvre non exposée ]

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