Moyen Âge et Renaissance

Reliquaire du crâne de sainte Bone

2e moitié du XIVe siècle

La boîte, appelée aussi capsa, épouse la forme du crâne qu’elle contient. Elle est percée de petites baies en arc brisé, closes par des vitres en cristal de roche. De cette manière, le fidèle peut observer la relique !

Une inscription en latin permet l’identification du crâne à celui de sainte Bone. Elle serait l’une des onze mille vierges martyres, compagnes de sainte Ursule, une jeune fille morte pour sa foi au IVe siècle. (En réalité, ce chiffre important serait dû à une erreur de traduction. Elles n’auraient été en fait que… onze !) Le culte des onze mille vierges, originaire de Cologne en Allemagne, était répandu dans le nord de la France. L’œuvre était conservée dans l’église d’Auchy-lez-La-Bassée (aujourd’hui Auchy-les-Mines dans le Pas-de-Calais), avant d’être acquise par un collectionneur au XIXe siècle.

Un petit relief montre la sainte portant sa tête ! À sa droite figure une épée, instrument de son martyre par décapitation...

Le style de la figure, ainsi que le décor de griffes et d’arcs brisés typiques de l’art gothique, permettent de dater l’objet de la seconde moitié du XIVe siècle.

Le reliquaire, témoin de l’importance de la vénération des ossements saints au Moyen Âge, présente une silhouette épurée très originale pour l’époque. D’ordinaire, les chefs-reliquaires produits en Europe occidentale adoptaient la forme d’une tête ou d’un buste afin de faciliter leur identification.

N° d’inventaire : A 81

Détail :

Émile Théodore, conservateur du musée entre 1912 et 1937, interprète l’état de la dorure sur le couvercle : « On supposerait volontiers que cette usure est due aux nombreux baisers des fidèles ayant honoré jadis la relique et aux frottements qu'ils provoquaient en faisant toucher divers objets de piété à cette châsse suivant une très ancienne coutume populaire, encore répandue de nos jours. »

Reliquaire du crâne de Sainte Bone
Reliquaire du crâne de sainte Bone

La boîte, appelée aussi capsa, épouse la forme du crâne qu’elle contient. Elle est percée de petites baies en arc brisé, closes par des vitres en cristal de roche. De cette manière, le fidèle peut observer la relique !

Une inscription en latin permet l’identification du crâne à celui de sainte Bone. Elle serait l’une des onze mille vierges martyres, compagnes de sainte Ursule, une jeune fille morte pour sa foi au IVe siècle. (En réalité, ce chiffre important serait dû à une erreur de traduction. Elles n’auraient été en fait que… onze !) Le culte des onze mille vierges, originaire de Cologne en Allemagne, était répandu dans le nord de la France. L’œuvre était conservée dans l’église d’Auchy-lez-La-Bassée (aujourd’hui Auchy-les-Mines dans le Pas-de-Calais), avant d’être acquise par un collectionneur au XIXe siècle.

Un petit relief montre la sainte portant sa tête ! À sa droite figure une épée, instrument de son martyre par décapitation...

Le style de la figure, ainsi que le décor de griffes et d’arcs brisés typiques de l’art gothique, permettent de dater l’objet de la seconde moitié du XIVe siècle.

Le reliquaire, témoin de l’importance de la vénération des ossements saints au Moyen Âge, présente une silhouette épurée très originale pour l’époque. D’ordinaire, les chefs-reliquaires produits en Europe occidentale adoptaient la forme d’une tête ou d’un buste afin de faciliter leur identification.

N° d’inventaire : A 81

Détail :

Émile Théodore, conservateur du musée entre 1912 et 1937, interprète l’état de la dorure sur le couvercle : « On supposerait volontiers que cette usure est due aux nombreux baisers des fidèles ayant honoré jadis la relique et aux frottements qu'ils provoquaient en faisant toucher divers objets de piété à cette châsse suivant une très ancienne coutume populaire, encore répandue de nos jours. »

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