Moyen Âge et Renaissance

Vierge à l’Enfant

Vers 1280

Cette petite sculpture a été réalisée en buis. Cet arbre, utilisé aujourd’hui pour décorer les jardins, produit un bois très dur. Mais le diamètre réduit du tronc ne permet de réaliser que de petites figures, comme celle-ci.

Une fois poli, le buis prend un aspect brillant qui peut évoquer le travail de l’ivoire. C’est d’ailleurs avec des ivoires que la statuette a été comparée : le léger hanchement de la Vierge, les drapés aux plis fins et raides, et l’expression délicate du visage peuvent être rapprochés de la production parisienne ou du nord de la France durant le dernier quart du XIIIe siècle.

Si la finesse de la sculpture est admirable, son état de conservation témoigne de l’histoire mouvementée de cette œuvre…

Regardez par exemple la figure de la Vierge. Vous ne trouvez pas qu’il manque quelque chose ? Elle n’a pas de bras droit ! Même chose pour le bras gauche et la tête du Christ. Ils ont sans doute été perdus suite à un acte de vandalisme…

Observez maintenant la partie inférieure de la sculpture. On dirait qu’elle a été coupée ! L’œuvre, plus élancée à l’origine, a peut-être subi des altérations, comme une inondation ou une infestation par des insectes, qui ont poussé son propriétaire d’alors à la scier.

Enfin, on remarque une petite cavité creusée dans la robe de la Vierge. Elle servait à l’origine à abriter une relique. La pièce de bois qui la masquait a été perdue.

Étant donné toutes ces péripéties, c’est un miracle qu’elle soit parvenue jusqu’à nous !

N° d’inventaire : A 59

Vierge à l’Enfant
Vierge à l’Enfant

Cette petite sculpture a été réalisée en buis. Cet arbre, utilisé aujourd’hui pour décorer les jardins, produit un bois très dur. Mais le diamètre réduit du tronc ne permet de réaliser que de petites figures, comme celle-ci.

Une fois poli, le buis prend un aspect brillant qui peut évoquer le travail de l’ivoire. C’est d’ailleurs avec des ivoires que la statuette a été comparée : le léger hanchement de la Vierge, les drapés aux plis fins et raides, et l’expression délicate du visage peuvent être rapprochés de la production parisienne ou du nord de la France durant le dernier quart du XIIIe siècle.

Si la finesse de la sculpture est admirable, son état de conservation témoigne de l’histoire mouvementée de cette œuvre…

Regardez par exemple la figure de la Vierge. Vous ne trouvez pas qu’il manque quelque chose ? Elle n’a pas de bras droit ! Même chose pour le bras gauche et la tête du Christ. Ils ont sans doute été perdus suite à un acte de vandalisme…

Observez maintenant la partie inférieure de la sculpture. On dirait qu’elle a été coupée ! L’œuvre, plus élancée à l’origine, a peut-être subi des altérations, comme une inondation ou une infestation par des insectes, qui ont poussé son propriétaire d’alors à la scier.

Enfin, on remarque une petite cavité creusée dans la robe de la Vierge. Elle servait à l’origine à abriter une relique. La pièce de bois qui la masquait a été perdue.

Étant donné toutes ces péripéties, c’est un miracle qu’elle soit parvenue jusqu’à nous !

N° d’inventaire : A 59

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