Peintures XVIe - XXIe siècles

Caprice architectural

Francesco Guardi
XVIIIe siècle

C’est ce que l’on appelle un caprice, c'est-à-dire une vue d’architecture fantaisiste. Guardi crée un paysage imaginaire, même s’il s’est inspiré pour le bâtiment au second plan de la Villa Médicis, à Rome. Le plus important ici, ce n’est pas de reconnaître un lieu particulier, c’est plutôt de voir l’esprit qui se dégage de l’œuvre. Un esprit de fête et d’insouciance, propre à la société italienne du XVIIIe siècle !

Le peintre préfère donc ici la fantaisie à la réalité. Il préfère aussi le mouvement à l’immobilité, comme en témoignent les tentures enroulées autour des colonnes qui donnent une touche insolite et théâtrale à l’œuvre. Les personnages sont esquissés par de petites taches de peinture. En fait cette œuvre suggère les choses plus qu’elle ne les montre.

À l’inverse, la vue de Venise conservée dans le Cabinet des dessins du musée montre que Guardi s’est parfois attaché à représenter la réalité avec une précision minutieuse ! On y voit un immense vaisseau, le Bucentaure, avançant dans la lagune. C’est une représentation de la cérémonie des Épousailles de la mer. Chaque année à l’Ascension, le doge, dirigeant de la cité, jetait un anneau dans l’eau. C’était un moyen de rappeler à tous le lien privilégié qu’entretenait Venise, grande puissance maritime, avec la mer.

Même si ses caprices ont une portée plus poétique, ce sont finalement ses paysages urbains qui vont rendre Guardi célèbre. Il sera d’ailleurs l’un des principaux représentants de ce courant, qu’on appelle le védustime !

N° d’inventaire : P. 24 et Pl.136

Caprice architectural
Caprice architectural

C’est ce que l’on appelle un caprice, c'est-à-dire une vue d’architecture fantaisiste. Guardi crée un paysage imaginaire, même s’il s’est inspiré pour le bâtiment au second plan de la Villa Médicis, à Rome. Le plus important ici, ce n’est pas de reconnaître un lieu particulier, c’est plutôt de voir l’esprit qui se dégage de l’œuvre. Un esprit de fête et d’insouciance, propre à la société italienne du XVIIIe siècle !

Le peintre préfère donc ici la fantaisie à la réalité. Il préfère aussi le mouvement à l’immobilité, comme en témoignent les tentures enroulées autour des colonnes qui donnent une touche insolite et théâtrale à l’œuvre. Les personnages sont esquissés par de petites taches de peinture. En fait cette œuvre suggère les choses plus qu’elle ne les montre.

À l’inverse, la vue de Venise conservée dans le Cabinet des dessins du musée montre que Guardi s’est parfois attaché à représenter la réalité avec une précision minutieuse ! On y voit un immense vaisseau, le Bucentaure, avançant dans la lagune. C’est une représentation de la cérémonie des Épousailles de la mer. Chaque année à l’Ascension, le doge, dirigeant de la cité, jetait un anneau dans l’eau. C’était un moyen de rappeler à tous le lien privilégié qu’entretenait Venise, grande puissance maritime, avec la mer.

Même si ses caprices ont une portée plus poétique, ce sont finalement ses paysages urbains qui vont rendre Guardi célèbre. Il sera d’ailleurs l’un des principaux représentants de ce courant, qu’on appelle le védustime !

N° d’inventaire : P. 24 et Pl.136

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