Peintures XVIe - XXIe siècles

Course de chevaux libres à Rome

Théodore Géricault
1817

Le départ de la course est imminent. Les portes de l’enclos sont déjà entrouvertes. On sent ici l’extrême excitation des animaux, que les palefreniers peinent à retenir. Le cadre est serré. L’horizon est fermé dans le haut de la toile par un mur et une tribune. La tension est palpable, presque oppressante. Le corps à corps des hommes et des chevaux cabrés les emporte dans un élan commun, comme s’ils étaient déjà lancés dans la course. Cette scène anecdotique symbolise la lutte de l’homme contre la nature sauvage, incarnée par le cheval.

Géricault peint cette esquisse lors de son séjour en Italie, en 1817. Il assiste à cette grande fête populaire. Lui-même cavalier émérite, passionné de chevaux, il ne pouvait ne pas se saisir d’un tel sujet. Il entreprend de peindre une grande composition, préparée par une vingtaine d’esquisses, dont celle-ci, qui se situe à mi-chemin du processus de création. À ce stade, l’artiste hésite encore entre un style proche de l’héroïsme classique, prôné par l’Académie, et la scène de genre, plus contemporaine, qui lui permet d’afficher la modernité de son coup de pinceau. Observant cette scène directement dans la rue, il souhaite en retranscrire toute la spontanéité et toute la vérité.

Coloris francs et puissants, touche spontanée, lumière dramatique, malgré sa rigueur classique et sa construction en frise, l’œuvre de Géricault est profondément romantique.

La toile finale, qui devait faire 10 mètres de côté, ne sera finalement jamais réalisée par Géricault.

N° d’inventaire P 475

Détail :

L’homme qui retient la foule sur la gauche est vêtu de draperies à l’antique. Géricault est tenté de placer cette scène dans un cadre intemporel. Le personnage par terre le bras levé est un emprunt à la fresque de Raphaël "Héliodore chassé du temple" (Palais apostolique, Vatican).

Course de chevaux libres à Rome
Course de chevaux libres à Rome

Le départ de la course est imminent. Les portes de l’enclos sont déjà entrouvertes. On sent ici l’extrême excitation des animaux, que les palefreniers peinent à retenir. Le cadre est serré. L’horizon est fermé dans le haut de la toile par un mur et une tribune. La tension est palpable, presque oppressante. Le corps à corps des hommes et des chevaux cabrés les emporte dans un élan commun, comme s’ils étaient déjà lancés dans la course. Cette scène anecdotique symbolise la lutte de l’homme contre la nature sauvage, incarnée par le cheval.

Géricault peint cette esquisse lors de son séjour en Italie, en 1817. Il assiste à cette grande fête populaire. Lui-même cavalier émérite, passionné de chevaux, il ne pouvait ne pas se saisir d’un tel sujet. Il entreprend de peindre une grande composition, préparée par une vingtaine d’esquisses, dont celle-ci, qui se situe à mi-chemin du processus de création. À ce stade, l’artiste hésite encore entre un style proche de l’héroïsme classique, prôné par l’Académie, et la scène de genre, plus contemporaine, qui lui permet d’afficher la modernité de son coup de pinceau. Observant cette scène directement dans la rue, il souhaite en retranscrire toute la spontanéité et toute la vérité.

Coloris francs et puissants, touche spontanée, lumière dramatique, malgré sa rigueur classique et sa construction en frise, l’œuvre de Géricault est profondément romantique.

La toile finale, qui devait faire 10 mètres de côté, ne sera finalement jamais réalisée par Géricault.

N° d’inventaire P 475

Détail :

L’homme qui retient la foule sur la gauche est vêtu de draperies à l’antique. Géricault est tenté de placer cette scène dans un cadre intemporel. Le personnage par terre le bras levé est un emprunt à la fresque de Raphaël "Héliodore chassé du temple" (Palais apostolique, Vatican).

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