Peintures XVIe - XXIe siècles

L'Après-dînée à Ornans

Gustave Courbet
1849

En effet, habituellement ce genre de scène d’intérieur, de l’ordre de l’intime, est traité dans un petit format. Ici, Courbet a clairement voulu créer la surprise en utilisant un format alors réservé à la peinture d’histoire. Il élève ainsi une banale réunion d’amis au rang de l’événement héroïque. Il renverse les codes et passe à la postérité.

Courbet lui-même décrit la scène : «  C’était au mois de Novembre, nous étions chez notre ami Cuenot, Marlet revenait de la chasse et nous avions engagé Promayet à jouer du violon devant mon père ». Régis Courbet, le père de l’artiste est assis à gauche, tenant son verre dans la main. Au centre, vu de dos, c’est l’ami Marlet qui allume sa pipe. Sous sa chaise, un gros chien endormi. Au fond, pensif, l’hôte, Urbain Cuenot.

Ingres, qui défend l’idéal classique, s’inquiète de cet exemple « dangereux », Delacroix s’extasie : « Avez-vous vu rien de pareil, ni d’aussi fort (…) ? C’est un novateur, un révolutionnaire ! »

L’entrée du tableau au musée de Lille marque le début d’une longue histoire d’amitié entre le peintre et l’institution. Une fois accroché, l’artiste écrit au conservateur Reynart : J’aurais eu à choisir un emplacement que certainement je lui aurais choisi moins beau et moins honorable ».

Ce tableau est considéré comme le manifeste du mouvement réaliste en France.

N° d‘inventaire : P. 522

Détail 1 :

Se souvenant de la leçon des maîtres hollandais comme Rembrandt, Courbet soigne l’éclairage. 

Détail 2 :

Prenant le contrepied des tons frais et délicats des peintres académiques, Courbet choisit une palette sourde, terreuse, faite de gris et de bruns qui donne un caractère rustique à l’ensemble.

L'Après-dînée à Ornans
L'Après-dînée à Ornans

En effet, habituellement ce genre de scène d’intérieur, de l’ordre de l’intime, est traité dans un petit format. Ici, Courbet a clairement voulu créer la surprise en utilisant un format alors réservé à la peinture d’histoire. Il élève ainsi une banale réunion d’amis au rang de l’événement héroïque. Il renverse les codes et passe à la postérité.

Courbet lui-même décrit la scène : «  C’était au mois de Novembre, nous étions chez notre ami Cuenot, Marlet revenait de la chasse et nous avions engagé Promayet à jouer du violon devant mon père ». Régis Courbet, le père de l’artiste est assis à gauche, tenant son verre dans la main. Au centre, vu de dos, c’est l’ami Marlet qui allume sa pipe. Sous sa chaise, un gros chien endormi. Au fond, pensif, l’hôte, Urbain Cuenot.

Ingres, qui défend l’idéal classique, s’inquiète de cet exemple « dangereux », Delacroix s’extasie : « Avez-vous vu rien de pareil, ni d’aussi fort (…) ? C’est un novateur, un révolutionnaire ! »

L’entrée du tableau au musée de Lille marque le début d’une longue histoire d’amitié entre le peintre et l’institution. Une fois accroché, l’artiste écrit au conservateur Reynart : J’aurais eu à choisir un emplacement que certainement je lui aurais choisi moins beau et moins honorable ».

Ce tableau est considéré comme le manifeste du mouvement réaliste en France.

N° d‘inventaire : P. 522

Détail 1 :

Se souvenant de la leçon des maîtres hollandais comme Rembrandt, Courbet soigne l’éclairage. 

Détail 2 :

Prenant le contrepied des tons frais et délicats des peintres académiques, Courbet choisit une palette sourde, terreuse, faite de gris et de bruns qui donne un caractère rustique à l’ensemble.

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