Peintures XVIe - XXIe siècles

L’Escarmouche

Benjamin Gerritsz Cuyp
Milieu du XVIIe siècle

Avec cette Escarmouche, Benjamin Cuyp s'inscrit dans la tradition « batailliste », celle des peintres de batailles. Le sujet connaît un réel succès dans la peinture hollandaise, devenant la spécialité de certains artistes. Ces scènes pouvaient apporter une note épique dans le salon des pacifiques bourgeois du Siècle d'or hollandais, et leur rappeler les épisodes héroïques où s'étaient illustrés leurs aînés.

La peinture de Cuyp subit l'influence de Rembrandt, ce qui le fait appartenir au courant rembranesque. Comment le perçoit-on ici ? La scène est marquée par un contraste lumineux intense, la touche est large et vigoureuse, le style pittoresque et les tons chauds.

La restauration du tableau a permis de retrouver l'aspect d'origine. Le sol, les arbres et le ciel étaient recouverts d'importants repeints. L'aspect de la composition avait ainsi été totalement modifié et les nuances chromatiques alourdies. Si la couche picturale originale manifestait des usures, de telles surcharges n'étaient pas justifiées. Alors pourquoi ce maquillage ?

Des protagonistes sont réapparus lors du nettoyage : des pendus ! Il est probable que cette intervention radicale ait eu pour objectif de les effacer du panorama, pour le rendre moins macabre !

N° d’inventaire : P. 1673

Détail 1 :

Benjamin Cuyp est aussi l’auteur de tableaux religieux. Cette Résurrection du Christ (Palais des Beaux-Arts de Lille) affectionné par l'artiste, permet d’exploiter un éclairage en clair-obscur vibrant. Ce traitement de la lumière, issu de l’art de Rembrandt, prend ici une dimension surnaturelle.

Détail 2 :

Observez la différence de facture des pendus et des combattants : les silhouettes suspendues simplement ébauchées se devinent dans le ciel tandis que les cavaliers en mouvement sont décrits avec une touche vibrante qui accentue leur fougue.  

L’Escarmouche
L’Escarmouche

Avec cette Escarmouche, Benjamin Cuyp s'inscrit dans la tradition « batailliste », celle des peintres de batailles. Le sujet connaît un réel succès dans la peinture hollandaise, devenant la spécialité de certains artistes. Ces scènes pouvaient apporter une note épique dans le salon des pacifiques bourgeois du Siècle d'or hollandais, et leur rappeler les épisodes héroïques où s'étaient illustrés leurs aînés.

La peinture de Cuyp subit l'influence de Rembrandt, ce qui le fait appartenir au courant rembranesque. Comment le perçoit-on ici ? La scène est marquée par un contraste lumineux intense, la touche est large et vigoureuse, le style pittoresque et les tons chauds.

La restauration du tableau a permis de retrouver l'aspect d'origine. Le sol, les arbres et le ciel étaient recouverts d'importants repeints. L'aspect de la composition avait ainsi été totalement modifié et les nuances chromatiques alourdies. Si la couche picturale originale manifestait des usures, de telles surcharges n'étaient pas justifiées. Alors pourquoi ce maquillage ?

Des protagonistes sont réapparus lors du nettoyage : des pendus ! Il est probable que cette intervention radicale ait eu pour objectif de les effacer du panorama, pour le rendre moins macabre !

N° d’inventaire : P. 1673

Détail 1 :

Benjamin Cuyp est aussi l’auteur de tableaux religieux. Cette Résurrection du Christ (Palais des Beaux-Arts de Lille) affectionné par l'artiste, permet d’exploiter un éclairage en clair-obscur vibrant. Ce traitement de la lumière, issu de l’art de Rembrandt, prend ici une dimension surnaturelle.

Détail 2 :

Observez la différence de facture des pendus et des combattants : les silhouettes suspendues simplement ébauchées se devinent dans le ciel tandis que les cavaliers en mouvement sont décrits avec une touche vibrante qui accentue leur fougue.  

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