Peintures XVIe - XXIe siècles

La Becquée

Jean François Millet
Vers 1860

En choisissant le thème de la vie rurale, Millet s’inscrit dans le courant Naturaliste, qui privilégie une vision directe, réaliste de la nature et du monde paysan. L’artiste est fasciné par la lutte acharnée des hommes des campagnes pour assurer leur subsistance et celle de leur famille. Mais c’est sans misérabilisme qu’il décrit cette vie de labeur. Au contraire, il se dégage une grande tendresse de cette scène.

La silhouette monumentale de la mère accroupie a quelque chose de profondément rassurant. L’harmonie des tons bleus et verts apporte de la fraîcheur et de la gaieté. La lumière qui inonde le jardin et fait vibrer les feuillages a quelque chose de quasi-impressionniste.

À partir d’une scène familiale, Millet renvoie à une symbolique de portée universelle : celle d’une communion entre l’homme et la Nature.

Bien que l’artiste habite la campagne de Barbizon depuis 1849, il ne peint pas d’après nature. Millet utilise des croquis pris sur le vif, mais exécute ses compositions de mémoire, ne retenant que l’essentiel. En sacrifiant l’anecdote, il privilégie l’universel et le permanent.

Le musée possède également plusieurs dessins préparatoires à l'œuvre peinte.

N° d’inventaire : P. 543

La Becquée
La Becquée

En choisissant le thème de la vie rurale, Millet s’inscrit dans le courant Naturaliste, qui privilégie une vision directe, réaliste de la nature et du monde paysan. L’artiste est fasciné par la lutte acharnée des hommes des campagnes pour assurer leur subsistance et celle de leur famille. Mais c’est sans misérabilisme qu’il décrit cette vie de labeur. Au contraire, il se dégage une grande tendresse de cette scène.

La silhouette monumentale de la mère accroupie a quelque chose de profondément rassurant. L’harmonie des tons bleus et verts apporte de la fraîcheur et de la gaieté. La lumière qui inonde le jardin et fait vibrer les feuillages a quelque chose de quasi-impressionniste.

À partir d’une scène familiale, Millet renvoie à une symbolique de portée universelle : celle d’une communion entre l’homme et la Nature.

Bien que l’artiste habite la campagne de Barbizon depuis 1849, il ne peint pas d’après nature. Millet utilise des croquis pris sur le vif, mais exécute ses compositions de mémoire, ne retenant que l’essentiel. En sacrifiant l’anecdote, il privilégie l’universel et le permanent.

Le musée possède également plusieurs dessins préparatoires à l'œuvre peinte.

N° d’inventaire : P. 543

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