Peintures XVIe - XXIe siècles

La Promenade des sœurs

Amand Gautier
1859

C’est la fin de la journée, probablement hivernale, et comme chaque jour à cette heure, les religieuses sortent du couvent par petits groupes de deux ou de trois pour une promenade lente et monotone autour de l’enceinte du bâtiment. La supérieure s’adresse à la sœur portière restée sur le seuil de la porte.

L’atmosphère est silencieuse et triste. Les tonalités uniformes de gris et de brun se retrouvent dans le ciel plombé, sur les murs du couvent, les quelques arbres décharnés et les longs vêtements des sœurs, couleurs à peine réchauffées et éclairées par le blanc des coiffes. Tout dans ce tableau révèle la stricte discipline et l’éloignement du monde extérieur.

Le célèbre écrivain et poète Charles Baudelaire, très touché par cette œuvre, y perçoit « la sensation de l’éternel, de l’invariable, du devoir agréable dans sa monotonie », sentiment qu’il déclare éprouver aussi devant les meilleurs tableaux de Philippe de Champaigne, peintre français de la période classique au XVIIe siècle.

N° d’inventaire : 2005. 0.398

La promenade des sœurs
La Promenade des sœurs

C’est la fin de la journée, probablement hivernale, et comme chaque jour à cette heure, les religieuses sortent du couvent par petits groupes de deux ou de trois pour une promenade lente et monotone autour de l’enceinte du bâtiment. La supérieure s’adresse à la sœur portière restée sur le seuil de la porte.

L’atmosphère est silencieuse et triste. Les tonalités uniformes de gris et de brun se retrouvent dans le ciel plombé, sur les murs du couvent, les quelques arbres décharnés et les longs vêtements des sœurs, couleurs à peine réchauffées et éclairées par le blanc des coiffes. Tout dans ce tableau révèle la stricte discipline et l’éloignement du monde extérieur.

Le célèbre écrivain et poète Charles Baudelaire, très touché par cette œuvre, y perçoit « la sensation de l’éternel, de l’invariable, du devoir agréable dans sa monotonie », sentiment qu’il déclare éprouver aussi devant les meilleurs tableaux de Philippe de Champaigne, peintre français de la période classique au XVIIe siècle.

N° d’inventaire : 2005. 0.398

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