Peintures XVIe - XXIe siècles

La charrette de foin, dit le Gué

Jan Siberechts
1663

Le paysage est composé de telle manière que l’œil du spectateur est guidé vers le point le plus important de la scène ; une charrette de foin. Une rivière sinueuse s’étend du premier plan à l’arrière-plan. Les arbres qui la bordent délimitent un triangle dont le sommet est la charrette, qui elle-même donne son titre au tableau!

Siberechts observe la nature avec attention. Il place dans son paysage de rivière deux espèces d’arbres présents en milieu humide. Les arbres bas et touffus sont des saules tandis que les arbres élancés et sinueux sont des boulots.

Regardez maintenant les personnages. Le peintre utilise des couleurs et des contrastes de couleurs qui conduisent notre œil. La vache blanche et noire au premier plan, les vestes et caracos rouges vifs des deux femmes nous mènent tout droit vers la fameuse charrette, qui devient l’élément central du tableau.

La première de ces femmes, de dos, est arrêtée et attend ses vaches. La seconde est juchée sur un cheval qui tireune charrette remplie de pots à lait. Mais derrière elles, dans l’obscurité du bois, on peut distinguer un jeune garçon qui tente de regrouper son troupeau de moutons. C’est toute la vie pittoresque de la campagne, ses habitants qui vivent en harmonie avec la nature, que le peintre veut nous montrer.

N° d’inventaire : P.122

Détail :

Siberechts a réutilisé le motif du gué – un lieu où on peut traverser un cours d’eau à pieds – à de nombreuses reprises. L’intérêt de ce thème est qu’il lui permet de jouer sur les reflets des éléments du paysage sur la surface de l’eau ( photo1. Le Gué, Gemäldegalerie, Berlin. Photo2. Cavalier et amazone. Le passage du gué, Palais des Beaux-Arts de Lille).

La Charette de foin
La charrette de foin, dit le Gué

Le paysage est composé de telle manière que l’œil du spectateur est guidé vers le point le plus important de la scène ; une charrette de foin. Une rivière sinueuse s’étend du premier plan à l’arrière-plan. Les arbres qui la bordent délimitent un triangle dont le sommet est la charrette, qui elle-même donne son titre au tableau!

Siberechts observe la nature avec attention. Il place dans son paysage de rivière deux espèces d’arbres présents en milieu humide. Les arbres bas et touffus sont des saules tandis que les arbres élancés et sinueux sont des boulots.

Regardez maintenant les personnages. Le peintre utilise des couleurs et des contrastes de couleurs qui conduisent notre œil. La vache blanche et noire au premier plan, les vestes et caracos rouges vifs des deux femmes nous mènent tout droit vers la fameuse charrette, qui devient l’élément central du tableau.

La première de ces femmes, de dos, est arrêtée et attend ses vaches. La seconde est juchée sur un cheval qui tireune charrette remplie de pots à lait. Mais derrière elles, dans l’obscurité du bois, on peut distinguer un jeune garçon qui tente de regrouper son troupeau de moutons. C’est toute la vie pittoresque de la campagne, ses habitants qui vivent en harmonie avec la nature, que le peintre veut nous montrer.

N° d’inventaire : P.122

Détail :

Siberechts a réutilisé le motif du gué – un lieu où on peut traverser un cours d’eau à pieds – à de nombreuses reprises. L’intérêt de ce thème est qu’il lui permet de jouer sur les reflets des éléments du paysage sur la surface de l’eau ( photo1. Le Gué, Gemäldegalerie, Berlin. Photo2. Cavalier et amazone. Le passage du gué, Palais des Beaux-Arts de Lille).

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Peintures XVIe - XXIe siècles

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections