Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Denier de César

Gerbrand van den Eeckhout
1673

L’œuvre montre Jésus au centre d’un groupe d’hommes âgés, les pharisiens. Il est accompagné d’un de ses plus fidèles disciples : Pierre, reconnaissable à son crâne dégarni.

Les pharisiens sont des juifs organisés en parti politique et qui suivent à la lettre la Loi de Moïse. Pour cette raison, ils sont opposés au nouveau culte proposé par Jésus, qu’ils essaient de piéger.

L’un d’eux, habillé en jaune, demande à Jésus s’il convient ou non de payer l’impôt à l’Empire romain, qui règne à l’époque sur la Judée. Il est délicat pour Jésus de répondre « oui », au risque de s’attirer les foudres de la population qui supporte mal l’occupation romaine. Il ne peut pas non plus dire « non », sous peine d’être condamné par les autorités. Alors Jésus, le doigt levé, prend la parole et lui propose ceci : « Il faut rendre à César (sous-entendu, son argent) ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

Il propose donc une séparation entre le pouvoir de l'État et le pouvoir spirituel, et évite de répondre à la question posée !

Gerbrand van den Eeckhout place son personnage principal au centre de la composition et le baigne dans une lumière dorée. Les témoins de la scène se tournent vers lui pour écouter ce qu’il a à dire. Cette composition a été empruntée par l’artiste à son maître, le célèbre Rembrandt.

N° d’inventaire : P.296

Détails :

Dans deux autres compositions exposées au Palais des Beaux-Arts, une scène historique ("La continence de Scipion", P. 291) et un portrait ("Portrait d’un jeune garçon à l’âge de douze ans", P.292), Eeckhout se libère de son modèle pour trouver son propre style, plus doux et sans doute aussi plus pompeux.

Le denier de César
Le Denier de César

L’œuvre montre Jésus au centre d’un groupe d’hommes âgés, les pharisiens. Il est accompagné d’un de ses plus fidèles disciples : Pierre, reconnaissable à son crâne dégarni.

Les pharisiens sont des juifs organisés en parti politique et qui suivent à la lettre la Loi de Moïse. Pour cette raison, ils sont opposés au nouveau culte proposé par Jésus, qu’ils essaient de piéger.

L’un d’eux, habillé en jaune, demande à Jésus s’il convient ou non de payer l’impôt à l’Empire romain, qui règne à l’époque sur la Judée. Il est délicat pour Jésus de répondre « oui », au risque de s’attirer les foudres de la population qui supporte mal l’occupation romaine. Il ne peut pas non plus dire « non », sous peine d’être condamné par les autorités. Alors Jésus, le doigt levé, prend la parole et lui propose ceci : « Il faut rendre à César (sous-entendu, son argent) ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

Il propose donc une séparation entre le pouvoir de l'État et le pouvoir spirituel, et évite de répondre à la question posée !

Gerbrand van den Eeckhout place son personnage principal au centre de la composition et le baigne dans une lumière dorée. Les témoins de la scène se tournent vers lui pour écouter ce qu’il a à dire. Cette composition a été empruntée par l’artiste à son maître, le célèbre Rembrandt.

N° d’inventaire : P.296

Détails :

Dans deux autres compositions exposées au Palais des Beaux-Arts, une scène historique ("La continence de Scipion", P. 291) et un portrait ("Portrait d’un jeune garçon à l’âge de douze ans", P.292), Eeckhout se libère de son modèle pour trouver son propre style, plus doux et sans doute aussi plus pompeux.

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