Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Parlement de Londres

Claude Monet
1904

Mais où est donc passé le Parlement de Londres, pourrait-on se demander! Le bâtiment en question n’est qu’une silhouette sans consistance, fantasmagorique et floue, à peine distincte de son reflet dans l’eau. À bien y regarder, on dirait même qu’il se déforme. L’absence de séparation entre le ciel et l’eau contribue à dissoudre complètement les formes et les contours.

C’est grâce à une technique personnelle de fragmentation et de juxtaposition des touches de couleurs que le peintre exprime toutes les variations des jeux de lumière. La toile vibre comme la surface de l’eau. La palette est relativement sobre, composée de bleu, de jaune et de nuances de rose violacé.

La densité du brouillard, le célèbre fog londonien, éloigne un peu plus la réalité du spectateur pour le plonger dans la peinture.

Cette atmosphère si particulière n’a pas facilité le travail de l’artiste qui écrivait à Durand-Ruel, marchand d’art à Paris : « Je travaille ferme, je suis plein d’ardeur, mais c’est si difficile, si variable surtout, que c’est le diable pour arriver à faire ce que je voudrais ».

Cette toile fait écho à une autre qui a fait date dans l’histoire de l’art puisqu’elle a donné son nom au mouvement impressionniste : Impression, soleil levant, peinte par Monet, en 1873.

N° d'inventaire : P 1734

Le Parlement de Londres
Le Parlement de Londres

Mais où est donc passé le Parlement de Londres, pourrait-on se demander! Le bâtiment en question n’est qu’une silhouette sans consistance, fantasmagorique et floue, à peine distincte de son reflet dans l’eau. À bien y regarder, on dirait même qu’il se déforme. L’absence de séparation entre le ciel et l’eau contribue à dissoudre complètement les formes et les contours.

C’est grâce à une technique personnelle de fragmentation et de juxtaposition des touches de couleurs que le peintre exprime toutes les variations des jeux de lumière. La toile vibre comme la surface de l’eau. La palette est relativement sobre, composée de bleu, de jaune et de nuances de rose violacé.

La densité du brouillard, le célèbre fog londonien, éloigne un peu plus la réalité du spectateur pour le plonger dans la peinture.

Cette atmosphère si particulière n’a pas facilité le travail de l’artiste qui écrivait à Durand-Ruel, marchand d’art à Paris : « Je travaille ferme, je suis plein d’ardeur, mais c’est si difficile, si variable surtout, que c’est le diable pour arriver à faire ce que je voudrais ».

Cette toile fait écho à une autre qui a fait date dans l’histoire de l’art puisqu’elle a donné son nom au mouvement impressionniste : Impression, soleil levant, peinte par Monet, en 1873.

N° d'inventaire : P 1734

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