Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Sommeil

Pierre Puvis de Chavannes
1867

Le tableau illustre un vers du plus grand chef-d’œuvre de la poésie latine "L’Enéide", écrit par le poète Virgile entre l’an 29 et 19 avant JC : « C’était le temps du premier repos pour les mortels accablés… ». Il s’agit en fait de l’épisode au cours duquel les Troyens endormis vont se laisser surprendre par l’entrée du fameux cheval de bois dans leur ville. Mais ici Puvis de Chavannes a pris quelques libertés avec le récit : pas d’allusion directe à ce récit mythologique, mais plutôt un décor rural et des hommes qui ressemblent à de simples paysans au repos. C’est une belle nuit d’été, éclairée par les étoiles et une lune bien pleine, après les moissons. Les hommes sont en communion avec la nature.

La palette du peintre, faite de tonalités de beige, de bleu et de rose enveloppe la composition d’une douce torpeur. Le paysage est réalisé avec une certaine économie de moyens. Le ciel, le sol et la mer sont travaillés en aplats, à la manière d’une fresque murale. La construction du tableau est rythmée par des lignes horizontales qui épousent la position des corps.

Ce tableau est un jalon important de l’histoire de l’art français au XIXe siècle. Il peut être considéré comme le premier tableau symboliste. Il était également le tableau préféré de l’artiste.

N° d’inventaire P 625

Détail 1 :

La femme au visage penché à droite n’est pas sans rappeler les œuvres de Picasso de la période bleue.

Détail 2 :

Le musée de Lille possède une esquisse peinte et de nombreux dessins préparatoires pour cette œuvre.

Le Sommeil
Le Sommeil

Le tableau illustre un vers du plus grand chef-d’œuvre de la poésie latine "L’Enéide", écrit par le poète Virgile entre l’an 29 et 19 avant JC : « C’était le temps du premier repos pour les mortels accablés… ». Il s’agit en fait de l’épisode au cours duquel les Troyens endormis vont se laisser surprendre par l’entrée du fameux cheval de bois dans leur ville. Mais ici Puvis de Chavannes a pris quelques libertés avec le récit : pas d’allusion directe à ce récit mythologique, mais plutôt un décor rural et des hommes qui ressemblent à de simples paysans au repos. C’est une belle nuit d’été, éclairée par les étoiles et une lune bien pleine, après les moissons. Les hommes sont en communion avec la nature.

La palette du peintre, faite de tonalités de beige, de bleu et de rose enveloppe la composition d’une douce torpeur. Le paysage est réalisé avec une certaine économie de moyens. Le ciel, le sol et la mer sont travaillés en aplats, à la manière d’une fresque murale. La construction du tableau est rythmée par des lignes horizontales qui épousent la position des corps.

Ce tableau est un jalon important de l’histoire de l’art français au XIXe siècle. Il peut être considéré comme le premier tableau symboliste. Il était également le tableau préféré de l’artiste.

N° d’inventaire P 625

Détail 1 :

La femme au visage penché à droite n’est pas sans rappeler les œuvres de Picasso de la période bleue.

Détail 2 :

Le musée de Lille possède une esquisse peinte et de nombreux dessins préparatoires pour cette œuvre.

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