Peintures XVIe - XXIe siècles

Plantation d’un calvaire

Jules-Adolphe Breton
1858

Peintre naturaliste, Breton aime à peindre des scènes quotidiennes du monde paysan, inspirées de son village natal Courrières (Pas-de-Calais). Dans les campagnes et principalement en Bretagne, région que Breton connaît bien, la plantation d’un calvaire, monument érigé à la gloire de Dieu est assez répandu.

Le peintre retrace ici un événement, auquel il a assisté dans sa jeunesse, avec un grand souci narratif et descriptif. Un groupe de moines portent sur un brancard la statue du Christ qui sera fixée sur la croix sort de l’église. Devant eux, trois jeunes filles portent les instruments de la Passion (la couronne d’épines, les clous, la lance). Derrière eux enfin, le prêtre, les enfants de chœur et les fidèles ferment la marche. Le groupe s’avance en une lente procession vers la grande croix dont on achève l’élévation.

Breton restitue ici toute la ferveur et le recueillement de cette communauté villageoise. La palette, à dominance de gris et de beige, est réchauffée par des tons colorés de jaune, de rouge et de bleu. Le dessin est ferme et précis, les visages sont d’une grande noblesse. Certains sont choisis dans son entourage familial.

Ce tableau nous renvoie inévitablement à l’Enterrement à Ornans peint par Courbet en 1850 (musée d’Orsay, Paris). Comme ce dernier, par la nature du thème et l’importance de sa représentation, Breton élève un simple événement de la vie quotidienne au rang d’un récit historique.

N° d’inventaire : P 524

Détail :

L’épouse du peintre, Élodie de Vigne, est représentée à deux reprises. Elle est à la fois le personnage de la mère tenant ses deux enfants par la main et celui de la jeune fille en blanc portant sur un coussin la couronne d’épines. 

Plantation d’un calvaire
Plantation d’un calvaire

Peintre naturaliste, Breton aime à peindre des scènes quotidiennes du monde paysan, inspirées de son village natal Courrières (Pas-de-Calais). Dans les campagnes et principalement en Bretagne, région que Breton connaît bien, la plantation d’un calvaire, monument érigé à la gloire de Dieu est assez répandu.

Le peintre retrace ici un événement, auquel il a assisté dans sa jeunesse, avec un grand souci narratif et descriptif. Un groupe de moines portent sur un brancard la statue du Christ qui sera fixée sur la croix sort de l’église. Devant eux, trois jeunes filles portent les instruments de la Passion (la couronne d’épines, les clous, la lance). Derrière eux enfin, le prêtre, les enfants de chœur et les fidèles ferment la marche. Le groupe s’avance en une lente procession vers la grande croix dont on achève l’élévation.

Breton restitue ici toute la ferveur et le recueillement de cette communauté villageoise. La palette, à dominance de gris et de beige, est réchauffée par des tons colorés de jaune, de rouge et de bleu. Le dessin est ferme et précis, les visages sont d’une grande noblesse. Certains sont choisis dans son entourage familial.

Ce tableau nous renvoie inévitablement à l’Enterrement à Ornans peint par Courbet en 1850 (musée d’Orsay, Paris). Comme ce dernier, par la nature du thème et l’importance de sa représentation, Breton élève un simple événement de la vie quotidienne au rang d’un récit historique.

N° d’inventaire : P 524

Détail :

L’épouse du peintre, Élodie de Vigne, est représentée à deux reprises. Elle est à la fois le personnage de la mère tenant ses deux enfants par la main et celui de la jeune fille en blanc portant sur un coussin la couronne d’épines. 

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