Peintures XVIe - XXIe siècles

Soleil levant, bords de l'Oise

Charles-François Daubigny
1865

Le charme de cette toile tient à l’équilibre parfait entre les eaux paisibles de l’Oise qui s’étalent à gauche et l’épaisse végétation qui remplit l’espace à droite. Le modèle de la composition est hérité des peintres hollandais du XVIIe : horizon situé aux deux tiers, alignement régulier des différents plans. La fraîcheur de l’aube est rendue perceptible par l’utilisation de tons clairs et tendres, dans des dominances de bleu pâle et de rose orangé. Rien ne semble pouvoir déranger le troupeau de bœufs sortis du bois pour se rafraîchir.

Comme le fera plus tard Claude Monet avec le motif des meules de foin ou la cathédrale de Reims, Daubigny peint le même sujet à différents moments de la journée. Ainsi s’explique la multitude de tableaux portant le titre : "Bords de l’Oise", aujourd’hui conservés à New York ou au Louvre.

Van Gogh était admiratif des toiles de Daubigny qui provoquaient en lui un sentiment de plénitude. L’accueil critique fut plus mitigé. Il fut reproché à Daubigny de ne pas aller jusqu’au bout de son geste, restant au stade de l’ébauche. Sa touche fluide, presque synthétique avait de quoi surprendre. Ce style fugace et spontané, évitant toute recherche de perfection, fera pourtant le succès des Impressionnistes quelques années plus tard.

N° d’inventaire : P. 496

Détail:

"Effet du matin sur l’Oise", exécuté l’année suivante et conservé au musée des Beaux-Arts de Rouen est la version qui se rapproche le plus de l’exemplaire de Lille.

Œuvre actuellement en prêt.

Soleil levant, bords de l'Oise
Soleil levant, bords de l'Oise

Le charme de cette toile tient à l’équilibre parfait entre les eaux paisibles de l’Oise qui s’étalent à gauche et l’épaisse végétation qui remplit l’espace à droite. Le modèle de la composition est hérité des peintres hollandais du XVIIe : horizon situé aux deux tiers, alignement régulier des différents plans. La fraîcheur de l’aube est rendue perceptible par l’utilisation de tons clairs et tendres, dans des dominances de bleu pâle et de rose orangé. Rien ne semble pouvoir déranger le troupeau de bœufs sortis du bois pour se rafraîchir.

Comme le fera plus tard Claude Monet avec le motif des meules de foin ou la cathédrale de Reims, Daubigny peint le même sujet à différents moments de la journée. Ainsi s’explique la multitude de tableaux portant le titre : "Bords de l’Oise", aujourd’hui conservés à New York ou au Louvre.

Van Gogh était admiratif des toiles de Daubigny qui provoquaient en lui un sentiment de plénitude. L’accueil critique fut plus mitigé. Il fut reproché à Daubigny de ne pas aller jusqu’au bout de son geste, restant au stade de l’ébauche. Sa touche fluide, presque synthétique avait de quoi surprendre. Ce style fugace et spontané, évitant toute recherche de perfection, fera pourtant le succès des Impressionnistes quelques années plus tard.

N° d’inventaire : P. 496

Détail:

"Effet du matin sur l’Oise", exécuté l’année suivante et conservé au musée des Beaux-Arts de Rouen est la version qui se rapproche le plus de l’exemplaire de Lille.

Œuvre actuellement en prêt.

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