Sculptures XIXe-XXe siècles

Le Chevalier errant

Emmanuel Frémiet
1878

Ce cavalier, plus grand que nature, lève le regard et bombe le torse. Revêtu de son armure, il adopte une attitude majestueuse. Son heaume – son casque – relevé laisse voir un regard conquérant, plein de fierté et sur son front repose la couronne du vainqueur. Il est armé d’une épée et tient une main de justice.

Mais à y regarder de plus près, on peut remarquer quelques détails étranges. À sa selle est accrochée une tête humaine. Derrière lui, un monstre à cornes et tête de bouc semble enchaîné. Ce chevalier n’est donc pas qu’un simple soldat, c’est un soldat de Dieu. Il a pour mission de traquer les démons, comme ce petit griffon.

Cette œuvre est en fait une illustration de la Légende des Siècles de Victor Hugo. Dans la première série de poèmes, parue en 1859, le cinquième est consacré aux chevaliers errants. « On disait : "Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Ils sont / Ceux qui punissent, ceux qui jugent, ceux qui vont ". ».

La ville de Lille avait commandé en 1914 une version en bronze de cette œuvre. Elle devait orner le jardin d’entrée du musée, jardin aujourd’hui disparu. Malheureusement, la déclaration de la première guerre mondiale met fin à ce projet ! La version en plâtre restitue cependant la majesté et la vertu morale du personnage.

N° d’inventaire : Inv. Sc. 13

Détail :

Le cheval est aussi protégé que son maître. Il porte sur la tête un chanfrein. C’est une pièce de métal qui couvre la tête de l’animal et prévoit une ouverture pour ses yeux et ses oreilles.  

Le chevalier errant
Le Chevalier errant

Ce cavalier, plus grand que nature, lève le regard et bombe le torse. Revêtu de son armure, il adopte une attitude majestueuse. Son heaume – son casque – relevé laisse voir un regard conquérant, plein de fierté et sur son front repose la couronne du vainqueur. Il est armé d’une épée et tient une main de justice.

Mais à y regarder de plus près, on peut remarquer quelques détails étranges. À sa selle est accrochée une tête humaine. Derrière lui, un monstre à cornes et tête de bouc semble enchaîné. Ce chevalier n’est donc pas qu’un simple soldat, c’est un soldat de Dieu. Il a pour mission de traquer les démons, comme ce petit griffon.

Cette œuvre est en fait une illustration de la Légende des Siècles de Victor Hugo. Dans la première série de poèmes, parue en 1859, le cinquième est consacré aux chevaliers errants. « On disait : "Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Ils sont / Ceux qui punissent, ceux qui jugent, ceux qui vont ". ».

La ville de Lille avait commandé en 1914 une version en bronze de cette œuvre. Elle devait orner le jardin d’entrée du musée, jardin aujourd’hui disparu. Malheureusement, la déclaration de la première guerre mondiale met fin à ce projet ! La version en plâtre restitue cependant la majesté et la vertu morale du personnage.

N° d’inventaire : Inv. Sc. 13

Détail :

Le cheval est aussi protégé que son maître. Il porte sur la tête un chanfrein. C’est une pièce de métal qui couvre la tête de l’animal et prévoit une ouverture pour ses yeux et ses oreilles.  

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