Frise chronologique

La Descente de Croix

Peter Paul Rubens
Vers 1617

L’épisode choisi est souvent retenu pour le décor du maître-autel, lieu où est célébré le sacrifice de Jésus. Mais ici, le sujet est pour la première fois traité comme un événement réaliste : la descente d’un cadavre d’une croix ! Regardez la palette employée par Rubens : les chairs aux tons froids du crucifié sont opposées aux carnations chaudes des autres protagonistes. Seul le visage de Marie, jouxtant celui de son fils, adopte les mêmes teintes…cadavériques.

Dans ce chef-d’œuvre, la dimension rituelle cède la place à la description de la mort physique et du chagrin.

Comment Rubens parvient-il à nous impliquer émotionnellement ? La force de cette image repose essentiellement sur la composition et la qualité de son exécution : une suite ininterrompue de bras, de mains, de visages se déroule selon une arabesque que viennent ponctuer les regards intenses. Au centre du tableau, la plaie béante de Jésus. La puissance des figures, l’audace du coloris et le réalisme anatomique rendent l’événement plus palpable encore. Enfin, des personnages extérieurs à la scène – la vieille femme au premier plan à gauche, l’homme en rouge descendant l’échelle – nous accompagnent pour assister au drame qui se joue.

La Descente de Croix
La Descente de Croix

L’épisode choisi est souvent retenu pour le décor du maître-autel, lieu où est célébré le sacrifice de Jésus. Mais ici, le sujet est pour la première fois traité comme un événement réaliste : la descente d’un cadavre d’une croix ! Regardez la palette employée par Rubens : les chairs aux tons froids du crucifié sont opposées aux carnations chaudes des autres protagonistes. Seul le visage de Marie, jouxtant celui de son fils, adopte les mêmes teintes…cadavériques.

Dans ce chef-d’œuvre, la dimension rituelle cède la place à la description de la mort physique et du chagrin.

Comment Rubens parvient-il à nous impliquer émotionnellement ? La force de cette image repose essentiellement sur la composition et la qualité de son exécution : une suite ininterrompue de bras, de mains, de visages se déroule selon une arabesque que viennent ponctuer les regards intenses. Au centre du tableau, la plaie béante de Jésus. La puissance des figures, l’audace du coloris et le réalisme anatomique rendent l’événement plus palpable encore. Enfin, des personnages extérieurs à la scène – la vieille femme au premier plan à gauche, l’homme en rouge descendant l’échelle – nous accompagnent pour assister au drame qui se joue.

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