Frise chronologique

Christ en croix

1ère moitié du XIIe siècle

Regardez tout d’abord les mains du Christ : elles sont percées, de même que le piédestal. Ajoutez à cela que le dos de la statuette est plat, cela indique qu’elle était faite pour être accrochée à un support, certainement une croix. Ce type d’objet de dévotion était fréquemment touché par les fidèles. Voyez comme sa surface est usée ! La dorure qui la recouvrait a presque disparu …

La figure adopte une posture élégante, ce qui la rapproche de l’art roman, style qui s’est développé entre le Xe et le XIIe siècle. La tête suit la courbe dessinée par le léger déhanchement du corps. Les détails anatomiques sont suggérés par un modelé très subtil souligné de lignes gravées sur le torse. La tête du personnage est traitée avec minutie. Les mèches de la barbe, de la moustache et de la chevelure sont individualisées. La même attention se retrouve sur le décor du périzonium (le linge qui entoure les hanches du Christ). Les plis fins et parallèles sont finement gravés dans le bronze. Pour concevoir cette figure en bronze, l’artiste a utilisé la technique de la cire perdue : un modèle en cire de la forme de l’objet souhaité est réalisé. Il est entouré d’argile et cuit. Le moule ainsi obtenu est rempli de bronze en fusion. La chaleur fait fondre la cire, qui est remplacée par le métal !

D’autres figures de ce style ont été retrouvées dans la région de la Meuse, en Belgique actuelle, mais surtout de la région du Rhin. La production d’objets en bronze et en cuivre y était en effet très abondante au XIIe siècle.

N° d’inventaire A 78

Christ en croix
Christ en croix

Regardez tout d’abord les mains du Christ : elles sont percées, de même que le piédestal. Ajoutez à cela que le dos de la statuette est plat, cela indique qu’elle était faite pour être accrochée à un support, certainement une croix. Ce type d’objet de dévotion était fréquemment touché par les fidèles. Voyez comme sa surface est usée ! La dorure qui la recouvrait a presque disparu …

La figure adopte une posture élégante, ce qui la rapproche de l’art roman, style qui s’est développé entre le Xe et le XIIe siècle. La tête suit la courbe dessinée par le léger déhanchement du corps. Les détails anatomiques sont suggérés par un modelé très subtil souligné de lignes gravées sur le torse. La tête du personnage est traitée avec minutie. Les mèches de la barbe, de la moustache et de la chevelure sont individualisées. La même attention se retrouve sur le décor du périzonium (le linge qui entoure les hanches du Christ). Les plis fins et parallèles sont finement gravés dans le bronze. Pour concevoir cette figure en bronze, l’artiste a utilisé la technique de la cire perdue : un modèle en cire de la forme de l’objet souhaité est réalisé. Il est entouré d’argile et cuit. Le moule ainsi obtenu est rempli de bronze en fusion. La chaleur fait fondre la cire, qui est remplacée par le métal !

D’autres figures de ce style ont été retrouvées dans la région de la Meuse, en Belgique actuelle, mais surtout de la région du Rhin. La production d’objets en bronze et en cuivre y était en effet très abondante au XIIe siècle.

N° d’inventaire A 78

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