Frise chronologique

Exaleiptron

Vers 575-555 av. J.-C.

La Grèce antique a produit un nombre impressionnant de céramiques. Toute personne un peu fortunée de l’époque, qu’elle soit grecque, romaine ou gauloise, souhaitait en posséder. Les vases étaient de parfaits supports pour raconter les mythes antiques, c’est-à-dire la vie des dieux et des héros. Les décors étaient peints grâce à une technique appelée « figures noires ». La différence de couleur entre le fond et le décor était obtenue par trois cuissons successives. Les incisions des robes et des coiffures faisaient ressortir la couleur claire au-dessous.

Certains vases reçurent des décors identifiables à des artistes. C’est le cas du vase conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille. L’originalité de la peinture, l’organisation du décor et le choix des attributs portés par les dieux, ont permis de rapprocher notre vase d’autres céramiques. Le style de ce peintre est proche de celui des artistes de Corinthe (importante ville au centre de la Grèce). Malheureusement il n’a jamais signé ses productions : il a donc été surnommé « peintre C ».

Parmi les vases qu’il a réalisés, trois d’entre eux possèdent cette forme tout à fait particulière. La vasque centrale est montée sur trois pieds, ce qui rappelle les boîtes à fard. La cuve servirait alors à déposer des huiles ou des onguents parfumés.

Mais pour quel usage ? Serait-ce un cadeau offert à une jeune mariée pour qu’elle charme son mari par ses douces odeurs ? Ou un vase ayant servi à la dernière toilette du mort et déposé ensuite à ses côtés ? Il pourrait aussi avoir été donné en offrande à la déesse Athéna, représentée plusieurs fois dans ce décor. Cette divinité fit l’objet d’un culte majeur à Athènes au moment de la fabrication du vase. À ce jour, le mystère reste entier !

(N° d’inventaire : Inv. Ant 763)

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La Grèce antique a produit un nombre impressionnant de céramiques. Toute personne un peu fortunée de l’époque, qu’elle soit grecque, romaine ou gauloise, souhaitait en posséder. Les vases étaient de parfaits supports pour raconter les mythes antiques, c’est-à-dire la vie des dieux et des héros. Les décors étaient peints grâce à une technique appelée « figures noires ». La différence de couleur entre le fond et le décor était obtenue par trois cuissons successives. Les incisions des robes et des coiffures faisaient ressortir la couleur claire au-dessous.

Certains vases reçurent des décors identifiables à des artistes. C’est le cas du vase conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille. L’originalité de la peinture, l’organisation du décor et le choix des attributs portés par les dieux, ont permis de rapprocher notre vase d’autres céramiques. Le style de ce peintre est proche de celui des artistes de Corinthe (importante ville au centre de la Grèce). Malheureusement il n’a jamais signé ses productions : il a donc été surnommé « peintre C ».

Parmi les vases qu’il a réalisés, trois d’entre eux possèdent cette forme tout à fait particulière. La vasque centrale est montée sur trois pieds, ce qui rappelle les boîtes à fard. La cuve servirait alors à déposer des huiles ou des onguents parfumés.

Mais pour quel usage ? Serait-ce un cadeau offert à une jeune mariée pour qu’elle charme son mari par ses douces odeurs ? Ou un vase ayant servi à la dernière toilette du mort et déposé ensuite à ses côtés ? Il pourrait aussi avoir été donné en offrande à la déesse Athéna, représentée plusieurs fois dans ce décor. Cette divinité fit l’objet d’un culte majeur à Athènes au moment de la fabrication du vase. À ce jour, le mystère reste entier !

(N° d’inventaire : Inv. Ant 763)

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